
Pour l’honorable Rachidi GBADAMASSI, son grand frère Monsieur Ousmane BATOKO est mal placé pour donner des cours de modèle démocratique au régime du Président Patrice TALON. Suivez l’interview accordée à votre journal CDD News ce dimanche 03 novembre 2014.
Honorable Rachidi GBADAMASSI bonjour
Bonjour cher ami Journaliste.
Question 1: Dans une émission diffusée sur une chaîne de la place, l’ancien président de la cour suprême, Ousmane BATOKO, a déclaré qu’il n’accepte pas que des proches du chef de l’ État Patrice Talon aient pu essayer d’attenter à son pouvoir et que lui n’est pas d’accord avec le Président de République sur le cheminement démocratique qui est le nôtre depuis 2016. Comment réagissez vous à ces nouvelles déclarations de M. Ousmane BATOKO?
Réponse 1:
Merci M. Le Journaliste. Avant de répondre à votre question, je voudrais rappeler à l’attention de M. Ousmane BATOKO et de l’ensemble de l’opinion publique, que les contradictions politiques que je porte à l’égard de la positon politique , policienne et partisane de M. BATOKO , et la manifestation de l’adversité politique entre nous, ne repose pas sur des rapports de Grand frère à petit frère. Il faut que cela soit clair. Quand il envoie des jeunes m’attaquer politiquement, ce n’est pas une affaire de grand frère et de petit frère . C’est une affaire de rivalités entre politiques. Je suis politique dans l’espace public. Si je rends visite à M. Ousmane BATOKO chez lui à la maison pour le saluer, en ce moment c’est le petit frère qui lui rend visite et je le saluerai dans ces conditions dans la pure traditionn qui est la nôtre. Sur le terrain politique, nous ne sommes pas camarades et chaque fois qu’il va attaquer directement ou indirectement la gouvernance Talon, je vais lui apporter la réplique et de façon disproportionnée. C’est une mise au point qui vaut pour lui et les pseudo moralisateurs de l’espace public et autres donneurs de leçons de droit d’aînesse.
Ceci étant, cher ami Journaliste, Vous me demandez ma réaction face à ce que vous considérez comme de nouvelles déclarations de M. Ousmane BATOKO. En réalité, il n’ y a pas eu de nouvelles déclarations. Ousmane BATOKO n’a fait que répéter autrement ce qu’il avait déjà lancé comme attaque contre le Président de la République, son Excellence Patrice Talon et sa gouvernance, très fructueuse et productive pour le Bénin et surout pour ma ville, la ville de Parakou. La seule différence est que cette fois ci, il n’ a pas recouru à la ruse lexicale. Il a eu le courage d’être plus clair dans ses propos, confirmant ainsi ses diatribes mal Inspirées contre la gouvernance actuelle. Je le remercie tout au moins d’avoir eu ce courage.
Cher ami Journaliste, vous savez le problème de Ousmane BATOKO, c’est qu’il est trop fier de lui et de son parcours pourtant jonché de fautes, de coups, d’abus , de mensonges et autres pratiques peu orthodoxes. Ousmane BATOKO n’ a jamais accepté la démocratie par choix ou conviction. La démocratie s’est imposée à lui, lui qui voulait que le régime du PRPB soit éternel à cause des jouissances personnelles que ce régime lui procurait. Il n’est pas un démocrate originel et est très mal placé pour promouvoir la démocratie ou en donner des leçons .
Quand il dit, j’ai été ci, j’ai été ça. Je voudrais lui demander qu’est ce qu’il a été et que personne n’a jamais été.
Tout d’abord, veut-il que je lui rappelle comme il a été tout ce qu’il a été? M. Ousmane BATOKO, a -t-il oublié que c’ést au moyen de chantage et de menace ridicules d’être candidat à l’élection présidentielle de 2016 pour émietter et diviser l’electorat du Nord, qu’il a obtenu de Boni Yayi, Ancien président de la République, sa nomination en tant que Président de la cour suprême. Ce n’était pas un mérite. Cest le fruit de chantage éhonté face auquel l’ancien Président Boni Yayi n’ a pas résisté. Quelle leçon de gouvernance publique un maître chanteur peut-il enseigner?
Ensuite, cher ami Journaliste, vous voudriez bien lui demander de vous dire ,
de tout ce qu’il a été là, qu’est ce que le peuple béninois en a tiré et surtout qu’est ce que sa région, la ville de Parakou en a tiré ? Rien ,rien et rien. Même pas une brique pour la construction d’une salle de classe. C’est un jouisseur patenté qui pleure le retrait du biberon à quatre vingts ans comme un bébé de deux ans.
Il a parlé de son désaccord avec notre cheminement démocratique sous Patrice Talon. Autant il a le droit de ne pas être d’accord, autant nous avons le devoir Républicain de dénoncer son désaccord opportuniste, marchand, mendiant et pleurnichard sur la situation actuelle de notre pays. M. Ousmane BATOKO a lancé une opération de vengeance médiatique contre le Président Patrice TALON pour tout ce qu’il a demandé et qu’il n’a pas obtenu. Nous ne serons pas fatigués de le recadrer. Il est grincheux et énervé. Le vieux a besoin d’argent. Patrice Talon n’en donne plus. C’est malheureux pour lui .
Question 2
Ousmane BATOKO a quand même dit de nouvelles choses par rapport à sa première interview. Il a dit notamment qu’il a fait savoir au Président de la République Patrice Talon que lui n’est pas d’accord avec les incarcerations de Reckya MADOUGOU et Joël AÏVO dont il dit connaître le contenu de leurs dossiers judiciaires.
Réponse 2
Dans cette déclaration, il y a deux indices d’immortalité et de mauvaise hygiène institutionnelle.
Le premier, c’est qu’au moment des affaires judiciaires dont il parle, il était effectivement encore dans ses fonctions de Président de la cour suprême, sauf que lesdites affaires n’ont jamais été à la cour suprême puisque les condamnés n’ont même pas formé un pourvoir en cassation de leurs jugements devant la chambre judiciaire de la cour suprême. Ils n’ont même pas fait appel des décisions de condamnation. Ousmane BATOKO était Président de la cour suprême certes, premier juge du Bénin certes, mais il n’était ni le juge en charge de l’une ou l’autre des deux affaires, pas plus qu’il n’était ni l’avocat des accusés ni le Procureur Spécial près la CRIET. Maintenant la question qu’il faut se poser c’est comment a t il eu connaissance de ce que les dossiers contiennent. Ce n’est sûrement que par trafic d’influence . Ensuite, pour un dossier qui aurait pu finir à la cour suprême dont il est le président, pourquoi s’intéresser au contenu si ce n’est par deloyauté et violation du principe de neutralité et d’indépendance de la justice.
Le deuxième indice d’immoralité est son incapacité à démissionner au moment des faits pour persévérer son honneur s’il en a encore, et le fait qu’il joue maintenant au médecin après la mort . Encore une fois c’est malheureux.
Pour finir, je voudrais rappeler à Ousmane BATOKO que ce que le Président Patrice TALON a fait et continue de faire pour Parakou, nous impose le devoir de le remettre à sa place chaque fois que lui, fils de Parakou, essaie de peindre au noir la gouvernance Talon, quelque soit la façon dont il s’y prend. Le bébé qui veut empêcher sa maman de dormir, lui aussi sera obligé de rester en éveil toute la nuit. Je vais le marquer à la culotte. Si à son âge, il nous oblige à lui enseigner la sagesse, nous allons le faire, et il va bien apprécier .
Rachidi GBADAMASSI Merci.
C’est moi qui vous remercie