
Forte militarisation de tous les sites et axes retenus pour la marche contre la cherté de la vie organisée par La CSTB du SG KASSA MAMAPO. Sur toute l’étendue nationale, les manifestants ont été dispersés par les gaz lacrymogènes. Pour une seconde fois en moins d’une semaine les travailleurs et les populations sont empêchés de dire leur mécontentement face à la vie qui devient chère. Un tour sur la toile ce mercredi montre la colère des internautes. Ils n’arrivent pas à s’expliquer comment un gouvernement venu au pouvoir grâce aux luttes syndicales décide de s’en prendre aux travailleurs ? Alors que le Secrétaire Général de la CSTB, monsieur Kassa MAMPO, martèle dans un communiqué qu’il a signé qu’il a rempli toutes les formalités administratives pour l’organisation de cette marche pacifique.
Tout le monde voyait Maitre Alain AROULA préfet du Littoral comme la vedette de cette scène avec le soutien des autorités policières.


Mais avec la généralisation des mesures répressives contre les manifestants, on peut dans le jargon béninois conclure que « la décision vient du haut ». À qui profite cette répression ? On apprend que 72 manifestants sont interpellés et gardés à vue à la police judiciaire dans la journée de ce mercredi.
En tout cas , les autres centrales qui n’ont pas voulu s’associer à la marche de ce 1er mai 2024 , reviennent à la charge le 11 mai après la répression du 27 avril 2024.
Donatien DJEGLE