
Dans une décision officielle rendue ce mardi 21 janvier 2025 par la Haute Autorité de l’Audiovisuel et de la Communication ( HAAC) , plusieurs médias et patrons d’organes de presse ont été sanctionnés.
Tel un épée de Damoclès planté dans le dos, quelques médias relayeurs d’informations crédibles sont sanctionnés pour non-conformité aux dispositions prévues par le code de la déontologie en République du Bénin . Au nombre des médias victime de cette sanction figure « 𝗥𝗲𝗽𝗼𝗿𝘁𝗲𝗿 𝗠𝗲́𝗱𝗶𝗮𝘀 𝗠𝗼𝗻𝗱𝗲 », « 𝗖𝗿𝘆𝘀𝘁𝗮𝗹 𝗡𝗲𝘄𝘀 », « 𝗟𝗲𝘀 𝗣𝗵𝗮𝗿𝗮𝗼𝗻𝘀 » et le média social Tik Tok connu sous le vocable « 𝗠𝗮𝗱𝗮𝗺𝗲 𝗔𝗰𝘁𝘂 ». Ils sont mis en demeure de régulariser leur situation en se conformant aux textes en vigueur en matière de presse et de communication en République du Bénin. Il faut juste comprendre par » mise en demeure » une sommation par laquelle une personne est avertie que le terme où elle doit remplir une certaine obligation approche ou est passé, de sorte qu’elle ne puisse pas faire croire d’avoir oublié ou d’ignorer. Et c’est le motif reproché à ces organes de presse. De plus , la HAAC estime que ces sites internet non autorisés diffusent des contenus médiatiques sans se conformer aux règles de la déontologie. Les victimes doivent donc faire feu de tout bois pour remplir les conditions fixées par les textes en vigueur afin de reprendre leurs activités dans de bref délais. Ces activités qui ne sont rien d’autres que d’informer le peuple de la primauté des informations au quotidien .
Dans la même foulée, les journaux tels que : » Le Patriote » et » l’Audace Info » sont également épinglés et suspendus par l’institution de régulation. La carte de presse a été retirée à leur directeur de publication. Ils sont accusés d’avoir discrédité et porté atteinte à l’honneur des personnes visées. De même, le site pirate du journal » Le Patriote ‘ est supprimé jusqu’à nouvel ordre et la carte de presse du directeur de publication et promoteur du quotidien de » l’Audace Info » , Romuald Alingo est retiré. Il ne doit plus se prévaloir de sa qualité de journaliste sous peine de subir la rigueur de la loi. En cas de non-respect de ladite décision, ces quotidiens s’exposent aux sanctions prévues par les textes en vigueur.
Ce mal poignant qui végète actuellement au cœur de la presse béninoise suscite moult interrogations au sein de l’opinion publique. Ils incombent tout simplement aux quotidiens et patrons d’organes sanctionnés de se plier dorénavant aux textes qui encadrent leur profession. Toutefois, la qualité de journaliste ne doit pas être bafouée car, dit-on , ils sont les hommes du quatrième pouvoir.
Stanislas HOUNSOU