Sujet tabou il y a encore quelques années, le sexe est devenu la chose la mieux partagée et le sujet de débats le plus prisé surtout chez les jeunes gens. Il est indéniable que l'avènement des réseaux sociaux en est pour quelque chose. Autrefois, les jeunes filles surtout évitaient systématiquement d'en parler publiquement mais aujourd'hui elles ne se font pas prier pour s'exhiber sur Facebook, WhatsApp, Tik tok etc... pour en parler et même prendre ouvertement position pour soutenir des actes antisociaux et contre la morale. Des relations intimes inimaginables à l'époque comme entre fils et génitrice, enseignante et son éléve, beau fils et belle mère, cousins et cousines etc...sont devenues fréquentes et on s'en délecte presque chaque semaine sur la toile
De même, il nous faudra reconnaître que l'éducation n'est plus aussi rigide et rigoureuse que par le passé ce qui favorise des laisser-aller préjudiciables à la formation de la jeune génération. Une génération qui trouve son plaisir dans les Télés Novélas sud américains et autres feuilletons occidentaux qui envahissent nos écrans de Télévisions privées et publiques y compris.
Dans cet engrenage chaotique, les abus sexuels sur la place publique de l'équato-guinéen Balthazar Ebang Engonga ex directeur de l'administration fiscale de son pays et figure politique influente ne peuvent qu'être considérés comme des actes héroïques au point de mériter des soirées dédiées à lui à travers le continent au lieu de recevoir la réprobation populaire.
Lorsqu'on sait que << *les mauvaises compagnies corrompent les bonnes mœurs*>> il convient que les parents pour ceux qui ont encore du temps à consacrer aux enfants, fassent l'effort de les éloigner des relations nuisibles aux bonnes habitudes ; il y va de l'intérêt de la parenté responsable.
Richard OKE