
Venus de PARAKOU et environs , les journalistes ont bénéficié ce mardi 18 juin 2024 d’une séance de sensibilisation dans le but de renforcer leurs capacités sur les thématiques du diabète et de l’hypertension artérielle. C’est un hôtel de la ville qui a servi de cadre aux échanges.
cette activité a été dirigée de main de maître par Abdoulaye IMOROU, docteur en diabètologie et président de l’ONG Diabète Bénin.

D’abord, l’ONG Diabète Bénin a pour objectif et moyen d’action de lutter contre le diabète dans un premier temps et d’aider et conseiller les patients diabétiques dans un second temps, informe le communicateur. Les actions de l’ONG s’étendent sur toute l’étendue du territoire national. En effet, le diabète est une maladie métabolique chronique caractérisée par un taux élevé de glycémie (sucre dans le sang). D’après les études menées, on constate que d’ici deux voire trois décennies, plus d’un milliard de personnes seront diabétiques dans le monde. À ce titre, selon le communicateur, on enregistre un fort taux de personnes diabétiques dans les villes comme PARAKOU, KANDI et TCHAOUROU. Dans ces localités, on dénombre respectivement 3387, 841 et 233 de personnes atteintes du diabète . C’est pour pallier à ce mal que l’ONG Diabète Bénin a mis en œuvre le projet WDF 20 1720 pour assurer la couverture universelle en prévention et soin contre le diabète et l’hypertension artérielle au Bénin.

Par ailleurs, on distingue principalement deux catégories de diabète dont le diabète de type 1 et le diabète de type 2. Le diabète de type 1 (diabète insulino-dépendant) touche environ 6 % des diabétiques et est généralement découvert chez les jeunes (enfants, adolescents ou jeunes adultes) tandis que le diabète de type 2 concerne 92 % des diabétiques et se manifeste chez les adultes. Il est lié à des dysfonctionnements différents de ceux du diabète de type 1. Les cas fréquents de sujets diabétiques rencontrés sont la plupart atteint de diabète de type 2. Lorsque nous mangeons, le taux de sucre dans le sang augmente a expliqué le responsable de l’ONG Diabète Benin. Les glucides sont transformés en glucose, et le pancréas sécrète de l’insuline pour permettre au glucose de pénétrer dans les cellules du corps. L’équilibre entre l’insuline et le glucagon maintient la glycémie stable. Explicitement, le diabète de type 1 survient lorsque le pancréas ne fabrique plus assez d’insuline. Cette baisse (puis arrêt de production d’insuline) est due à une réaction anormale du système immunitaire, qui détruit les cellules pancréatiques responsables de la production d’insuline. Cette réaction est dite auto-immune et peut être déclenchée par des événements extérieurs tels que des infections virales, l’exposition à des toxines, l’alimentation et le stress. Une prédisposition génétique augmente le risque de diabète de type 1. Si un parent proche (père, mère, frère, sœur) présente un diabète de type 1, le risque est plus élevé. Par contre, le diabète de type 2 est essentiellement lié au mode de vie. Il survient lorsque le métabolisme glucidique est perturbé. Le facteur familial (ou génétique) associé à d’autres causes environnementales (alimentation, sédentarité, tabagisme) joue un rôle. Aussi, les mets que nous consommons avec parfois le manque d’activité sportive sont aussi des facteurs à l’origine du diabète. Comment cette maladie se manifeste t-elle chez l’homme ?

Il est important de savoir que le diabète de type 2 se manifeste généralement de manière progressive et insidieuse.Il peut entraîner des lésions cardiaques, des problèmes rénaux, des accidents vasculaires cérébraux, des amputations et même la cécité. Les facteurs tels que la soif accrue (polydipsie), les mictions fréquentes (polyurie), la fatigue, la perte de poids inexpliquées, les coupures ou plaies à cicatrisation lente et les troubles de vision sont les signes caractéristiques qui peuvent signifier la présence du diabète chez un individu. Une prise en charge précoce et un suivi régulier sont essentiels pour prévenir ces complications. Mais, quoi d’autres ?
Pour lutter efficacement contre le diabète. Les protéines maigres telles que la volaille, le poisson, l’œuf, les légumes secs et le soja sont de bonnes sources de protéines. Le communicateur n’a pas manqué de rappeler aux hommes des médias d’initier des campagnes de prévention et même des communications communautaires afin de porter l’information aux couches les plus vulnérables.
Les bénéficiaires de cette journée de sensibilisation sont désormais plus aguerris pour aider l’ONG Diabète Bénin à atteindre ses objectifs.

Stanislas HOUNSOU (Stg)
CDD NEWS